Si la préservation des ressources, les économies d’énergie et la transition énergétique sont aujourd’hui des préoccupations partagées par le plus grand nombre, nous tendons déjà vers ces préceptes depuis de nombreuses années (et même décennies).
Pour décrypter plus en détail nos (bonnes) pratiques, nous avons posé 3 questions à Jeoffrey Coulier, notre Coordinateur technique.
Des véhicules plus « verts » : est-ce une réalité ?
En matière d’utilitaires et de poids lourds, les véhicules alimentés par des carburants alternatifs sont aujourd’hui disponibles au même titre que pour les véhicules particuliers. Avec Renault Trucks, nous allons plus loin et proposons toute une gamme de solutions, non seulement pour tendre vers les énergies vertes, mais également pour réduire la consommation – et la pollution – des véhicules plus classiques.
C’est ainsi que des dispositifs embarqués permettent de surveiller la consommation de carburant, d’encourager les gestes d’éco-conduite, et d’économiser l’énergie de diverses manières sur l’ensemble des véhicules proposés à la vente.
L’évolution se poursuit et depuis 2019, nous fournissons des camions fonctionnant au B100, carburant issu de la culture de colza, qui permet une diminution de 60% des émissions carbones et de 80% des émissions de particules. Le dispositif est validé Crit’air 1, ce qui s’avère essentiel pour rouler dans les métropoles de plus en plus concernées par les interdictions aux véhicules polluants. A noter que certains véhicules peuvent être adaptés grâce à des kits spéciaux.
On parle aussi de révolution avec notre gamme E-Tech, 100% électrique adaptée à la distribution urbaine. Nous proposons des véhicules de 3,1 à 44 tonnes qui n’émettent, à l’usage, aucune émission.
Des solutions idéales pour préserver la qualité de l’air et réduire la congestion, car ils autorisent des
livraisons silencieuses à des horaires décalés et ne produisent aucune émission polluante locale ni CO²,
quelles que soient les restrictions mises en place dans les zones urbaines.
Comment s’adapter aux nouveaux enjeux écologiques ?
Toute une série de mesures très concrètes permettent de réduire l’empreinte écologique de l’activité de nos garages, affirme Jeoffrey. Cette démarche est historiquement ancrée, avec par exemple la construction de parkings étanches aux hydrocarbures. Des bacs de récupération d’huile, bennes à carton et à ferraille par exemple assurent par ailleurs le retraitement des déchets.
Côté mécanique, la démarche vise à soigner un véhicule plutôt que de le remplacer, et d’éviter au maximum le remplacement de pièces à neuf : la prévention de l’usure est la priorité, la réparation si possible, ou l’échange standard par des pièces reconditionnées.
Une immobilisation au garage est coûteuse pour le client comme pour l’environnement : des plans de maintenance sont mis au point pour prévenir les pannes, et des capteurs perfectionnés alertent nos équipes du moindre défaut susceptible de conduire à une panne. Un contrôle ou une immobilisation préventive (courte) peuvent alors réduire les moyens à mettre en œuvre et l’énergie dépensée pour la remise en état.
Et côté bureaux, un effort est-il consenti ?
Se développer plus durablement est une philosophie appliquée dans tous les services de l’entreprise. On retrouve dans l’ensemble des locaux des fontaines à eau accompagnées de gobelets en carton, et l’ensemble des éclairages est composé de leds. Des études sont menées en vue de réduire les consommations d’énergie et de consommable, et même les bâtiments sont conçus pour minimiser le besoin en électricité, en maximisant la luminosité naturelle par exemple.
Développer de bons réflexes pour un monde plus durable, n’est plus une option, et nous avons à cœur d’essayer de montrer l’exemple 🙂