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Date 24 novembre 2022

Mobilité électrique : ne vous fiez pas aux idées reçues !

image illustration article Mobilité électrique : ne vous fiez pas aux idées reçues !

Les ventes de véhicules électriques ne cessent de progresser, boostées par les subventions accordées et l’inflation que connaît le carburant des véhicules thermiques. Pour autant, certaines interrogations persistent dans l’esprit de nombreux acheteurs potentiels, parfois issues d’idées reçues qui ont la vie dure alors même que leur réalité n’est pas avérée. Zoom sur 4 d’entre elles.

#1 Un véhicule électrique ne peut réaliser que de courts trajets

Si l’autonomie des voitures et utilitaires électriques n’égale pas toujours celle des véhicules thermiques, il serait trop rapide d’en conclure qu’ils ne sont viables que pour de courts trajets quotidiens. A minima, les plus petits modèles sur le marché peuvent parcourir plus de 160 kilomètres avant de nécessiter une recharge, et le plus souvent bien davantage : une autonomie de 400 à 500 kilomètres réels est constatée avec les modèles les plus récents.

Les trajets du quotidien pour le travail ou les loisirs n’atteignent pas de telles distances, et la préoccupation de l’autonomie n’aura donc lieu d’être qu’en cas de départ en vacances ou de trajet long ponctuel. Les équipements de recharge aujourd’hui disponibles le long des autoroutes permettent de partir l’esprit serein.

#2 Recharger un véhicule électrique est long

Cette affirmation est tout simplement fausse : il existe des solutions technologiques adaptées aux besoins de chaque conducteur. Un véhicule capable de recevoir une recharge rapide dispensée par une borne adaptée, peut recouvrer 80% de son autonomie en 30 minutes, voire moins ! Avec la multiplication des bornes, un conducteur n’a même plus à allonger son temps de pause habituel pour « faire le plein ».

#3 Une voiture électrique coûte plus cher

Oui, mais non ! Si le prix d’achat initial est plus élevé, les primes à la conversion, bonus écologiques et autres aides locales concourent grandement à réduire l’écart avec l’acquisition d’un véhicule thermique.

Précisons par ailleurs que le budget d’entretien d’un véhicule électrique est divisé par deux par rapport à une voiture classique, et que le coût de la recharge à domicile est à ce jour également deux fois moins onéreuses que du carburant essence ou diesel, pour 100 kilomètres parcourus.

#4 La voiture électrique pollue

Elle ne pollue évidemment pas à l’usage, n’émettant pas de CO2. Il est plutôt question ici de la production des batteries et de leur durée de vie. Précisons d’abord que la loi européenne impose de recycler au moins 50% du poids d’une batterie de véhicule électrique. La filière automobile a déjà atteint des taux de recyclage des matières premières allant jusqu’à 95%.

Le bilan environnemental du véhicule électrique reste moins élevé que celui d’un véhicule thermique, sur l’ensemble de son cycle de vie. Une étude de 2020 réalisée par l’ONG européenne Transport et Environnement révèle que même produite dans les pires conditions, les émissions de gaz à effet de serre de la voiture électrique seraient en moyenne 25% moins élevées. Le véhicule électrique a le vent en poupe, et c’est tant mieux ! Les professionnels notamment, passent le pas et concourent à rendre nos routes moins polluantes et plus silencieuses, avant même 2035 et la fin programmée des véhicules thermiques.