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Date 27 mai 2022

Somnolence au volant : comment la prévenir ?

image illustration article Somnolence au volant : comment la prévenir ?

Sur la route, un état de somnolence multiplie par huit les risques d’avoir un accident. Sur autoroute, un accident sur trois est lié à la somnolence. Si ces constats inquiètent, ils ne sont pas une fatalité. L’état de somnolence peut être anticipé, et corrigé au besoin. Quelques conseils avant de prendre la route !

Apprenez à repérer vos symptômes

Pour éviter de somnoler voire de s’endormir, il est important d’apprendre à repérer les signaux envoyés par le corps, qui traduisent une fatigue qui peut rapidement s’avérer dangereuse. Gardez le recul nécessaire pour détecter :

  • Si vous baillez souvent ;
  • Des picotements dans les yeux ou de la difficulté à les garder ouverts longtemps ;
  • Une réduction des actions de contrôle (coups d’œil dans les rétroviseurs notamment) ;
  • Un inconfort persistant de position ;
  • Une sensation de conduire sans y prêter attention, de manière mécanique ;
  • Des erreurs de trajectoire, un freinage tardif ou l’oubli de l’itinéraire.

Oubliez les stratégies pour « tenir »

Beaucoup sont tentés de boire un café en roulant, d’ouvrir la fenêtre pour sentir le vent frais ou encore, de monter le volume de la musique. Ces techniques sont sans effet ou presque sur la fatigue du corps, qui finira malgré tout par tendre vers l’endormissement.

Votre vie et celle des autres sont infiniment plus importantes que les quelques minutes que vous perdrez lors d’une pause. Si vous repérez l’un des symptômes évoqués, le seul bon réflexe est d’arrêter le véhicule pour vous autoriser à somnoler (vraiment) un moment, vous dégourdir les jambes et relâcher pleinement l’attention.

Prévenez le risque de somnolence

La meilleure solution est encore de préparer le trajet en écartant les causes de la somnolence.
Dans ce cadre, nous vous préconisons de :

  • Privilégier les repas légers et sans alcool, dans les heures précédant le départ ;
  • De la même manière, éviter si possible la prise de médicaments ;
  • Éviter de conduire aux heures les plus difficiles pour le dynamisme du corps : entre 2 et 5 heures la nuit, et entre 13 et 16 heures ;
  • Vous assurer de prendre la route reposé, par de bonnes nuits avant le départ ;
  • Prévoir un arrêt toutes les deux heures, de dix minutes pour le moins ;
  • Conduire moins vite, car la vitesse induit une concentration plus importante et donc, une fatigue supplémentaire.

Ajoutons que pour les personnes souffrant d’apnée du sommeil, un état de somnolence peut survenir malgré ces précautions. Un contrôle auprès d’un professionnel de santé s’avèrera alors indispensable.

Si ces quelques conseils ont prouvé leur efficacité, il reste que chaque personne est différente. Vous écouter et faire confiance à votre corps reste la meilleure prévention. S’il vous dicte de faire une pause au bout d’une heure seulement, ne laissez pas les règles générales vous en dissuader ! 🙂